L’Organisation mondiale de la santé estime que les variants du SRAS-CoV-2 présentent un nombre « sans précédent » de mutations, dont certaines sont « inquiétantes en raison de leur impact potentiel sur la trajectoire du Covid-19 ».
Il est vrai que les connaissances sur les dangers de la nouvelle variante du SRAS-CoV-2, l’Omicron, sont incomplètes, mais elles n’ont pas empêché l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de l’avertir lundi 29 novembre qu’elle est « très élevée risque » d’apparaître au niveau mondial.
Depuis l’émergence de la variante Delta, la variante Covid-19 n’a jamais autant attiré l’attention. Selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles lundi à midi, la pandémie a fait au moins 519,718 milliards de personnes dans le monde depuis fin 2019. Les États-Unis sont le pays avec le plus grand nombre de deuils, avec 776 639 décès, devant le Brésil, l’Inde, le Mexique et la Russie.
L’OMS s’inquiète du risque de propagation de cette variante Omicron est une variante très diversifiée, « et » compte tenu des mutations qui peuvent conférer un potentiel d’évasion de la réponse immunitaire et peuvent conférer des avantages de transmission, Omicron est très susceptible de se propager à l’échelle mondiale.
L’organisation a souligné que cette variante a encore de nombreuses inconnues : à quel point est-elle contagieuse ? Quel est le niveau de protection du vaccin Covid-19 existant contre cette variante ? L’OMS donne des premiers signes.
Omicron a connu un nombre « sans précédent » de mutations, dont certaines sont « inquiétantes en raison de leur impact potentiel sur la trajectoire de l’épidémie », notamment « le premier élément indique que cette variante peut augmenter le risque de réinfection ». , le seul facteur réconfortant dans cette découverte est qu' »aucun décès lié » n’est lié à cette mutation.