L’Assemblée nationale examine en deuxième lecture, à partir de lundi, un projet de loi en faveur de l’allongement du délai de douze à quatorze semaines, soutenu par la majorité élue contre l’avis de l’exécutif. Après l’entrée en vigueur fin septembre de la procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes les femmes, les représentants de la République des Marches (LRM) mettent en œuvre une autre réforme sociale à cinq mois de l’élection présidentielle.
L’Assemblée nationale entamera sa deuxième lecture lundi 29 novembre pour examiner un projet de loi qui vise à accroître l’accès au droit à l’avortement en prolongeant la période d’interruption volontaire de grossesse (avortement) de 12 à 14 semaines. « Mon objectif est de faire en sorte que nous assumions de vrais droits pour chaque femme qui a besoin d’un avortement », a annoncé dimanche le président du groupe LRM, Christophe Castana, à l’Assemblée nationale sur BFM-TV.
